Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez

 

 • Rares Hoorie x Sixte de Brüchner-Mallory •

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 




https://olympe-graphique.forumactif.org/
Gaïa

Gaïa

Phénix

Féminin Messages : 70
Date d'inscription : 17/01/2016
Age : 22
Localisation : Catalogne.


Rares Hoorie x Sixte de Brüchner-Mallory Empty
MessageSujet: Rares Hoorie x Sixte de Brüchner-Mallory   Rares Hoorie x Sixte de Brüchner-Mallory EmptyMer 20 Sep - 18:14

How we metft. DE BRÜCHNER-MALLORY Sixte

J'avais mal au cul.
Tout mon être était focalisé sur cette sensation très dérangeante qui me faisait fourmiller les doigts et me donnait envie de gigoter tel un asticot pour me débarrasser de ce désagrément. Quel architecte Ô grand architecte avait eu la merveilleuse idée de faire de telles chaises, à la fois hideuses visuellement et désagréables à mourir, que celui qui avait eu cette brillante idée se lève pour qu'on l'abatte d'une balle dans la tête. Non, j'avais une meilleure idée. Il fallait l'envoyer au Tartare pour qu'il soit forcé à passer le restant de son éternité assit sur ses merveilleuses chaises, qu'il comprenne la douleur que celles-ci provoquait.

Je me passai les mains sur le visage d'un geste las, évitant de poser mes coudes sur la table de peur que celle-ci soit aussi désagréable que les chaises, pour ensuite jeter un regard agacé vers la porte d'entrée du bar qui venait de s'ouvrir sur une énième pimbêche qui n'était visiblement pas l'homme que j'attendais. A moins que celui-ci soit un transsexuel ? Je soupirai et me laissai retomber contre le dossier du siège qui me fit grimacer, bien sûr que non il n'était pas transsexuel.

Je ne comprenais pas ce que je faisais ici. Lorsque cette Oriane, non, Nora, non plus, enfin bref, lorsque cette blondasse m'avait dit que son mari voulait me parler en tête-à-tête pour que je m'explique sur mes agissements envers sa petite femme protégée, je ne pensais pas que ça serait quelque chose d'aussi sérieux, autour d'un verre dans un bar à l'allure très pompeuse. Je n'étais pas vraiment friande de bars mais je savais reconnaître un bar agréable et simple, et me retrouver dans cet endroit si chic était un peu étrange. Bien que j'avais l'habitude de passer du temps dans ce genre d'établissements pour des affaires, je m'attendais à un bar un peu plus convivial et moins oppressant que celui-ci. Les murs semblaient briller tant ils étaient propres et bien entretenus, les discussions se faisaient à voix basse et les verres pouvaient rendre aveugle quelqu'un en reflétant les lumières pétantes de la salle. C'était à la fois effrayant et vachement impressionnant. Malgré mon effort à se focaliser sur les éléments m'entourant, mon esprit ne pouvait que revenir au problème majeur de ce moment : comment était-ce possible qu'un endroit aussi luxueux soit doté de chaises aussi inconfortables ? Je me disais bien que j'avais des attentes hautes de cet endroit, mais après avoir pénétré cet endroit où semblaient être gravés dans chaque centimètre carré les mots "ARGENT", "RICHE" et "LUXE" je ne pouvais que désirer un minimum de confort au niveau du mobilier : ce qui n'était apparemment pas le cas à mon grand désarrois.

Mes ongles courts tapotaient la surface de la table que j'avais fini par finalement toucher et qui ne s'était pas avérée si désagréable que ça : visiblement, les architectes avaient vraiment quelque chose contre les chaises. Maintenant dix minutes que j'attendais et j'avais déjà envie de me jeter par ces fenêtres si bien nettoyées ; après les avoir ouvertes évidemment, casser du mobilier si cher me rallongerait ma liste de dettes déjà très longue. J'étais venue en avance pour pouvoir expédier cette rencontre au plus vite et rentrer chez moi, mais apparemment cet homme dont je ne savais pas le prénom avait décidé d'arriver pile à l'heure et donc ne pas faire preuve de charité. Je me doutais déjà qu'il allait faire traîner la conversation sur la durée et je voyais déjà ma soirée disparaître, ainsi que le lendemain, le sur-lendemain et tous les jours à venir.

Et puis depuis quand je faisais preuve de politesse moi déjà ? Pourquoi avais-je même accepté de venir à ce stupide rendez-vous pour pouvoir m'expliquer avec le mari parfait qui devait venir secourir la princesse en détresse qui ne pouvait se défendre seule ? Je m'apprêtais à me lever d'un bon et à foutre en l'air toutes les bonnes résolutions qui me gardaient collée à cette chaise si horripilante, lorsque la porte s'ouvrit sur un homme qui ressemblait fortement à l'homme que j'attendais, oui, ça ne pouvait être que lui.


Revenir en haut Aller en bas




http://djinnthepoulpe.deviantart.com
Chance

Chance

Phénix

Féminin Messages : 45
Date d'inscription : 17/01/2016
Age : 22
Localisation : Astéroïde B612


Rares Hoorie x Sixte de Brüchner-Mallory Empty
MessageSujet: Re: Rares Hoorie x Sixte de Brüchner-Mallory   Rares Hoorie x Sixte de Brüchner-Mallory EmptyMer 20 Sep - 20:03

Rencontre au sommet
I am a lion and I want to be free
Do you see a lion when you look inside of me?
Outside the window just to watch you as you sleep
Cause I am a lion born from things you cannot be
How can I sleep at night, there's a war inside my head?
I found a lion hidden right beneath my bed
I will not hide myself from the tears that you have shed
Cause I am a lion and you are dead
Sixte était d'une humeur massacrante.
Il y avait beaucoup de facteurs responsables de sa mauvaise humeur, et Sixte, qui était alors coincé dans le métro parisien, entre une lycéenne qui écoutait sa musique à un volume beaucoup trop élevé et un couple d'homos qui se pelotaient sans honte aucune au vu et au su de tous, décida qu'il n'y avait vraiment pas meilleure occupation que faire la liste des sus-dits facteurs.

Premièrement, ses cours de droit à Nancy l'ennuyaient à mourir (d'ailleurs, il savait bien qu'il était lentement mais sûrement en train de décrocher du programme) et les regards chargés de dédain qu'il recevait de la part des élèves l'horripilaient. Il fallait dire qu'entre son nom de famille -beaucoup trop connu à son goût- et l'attitude nonchalante et prétentieuse qu'il arborait pendant les cours magistraux, il n'inspirait pas grand-chose d'autre que de la jalousie et du mépris à ses camarades de promo.
Mais le pire,  c'était les regards des professeurs. A la fois pleins d'hypocrisie et fierté mal placée à cause de son nom de famille prometteur et à la fois dégoulinants de pitié, de commisération, tout ça à cause de sa stupide infirmité. Pourquoi fallait-il que les gens se sentent obligés de ressentir de la pitié à son égard ? C'était… insupportable.

Deuxièmement, il avait fait le trajet entre Nancy et Paris le vendredi après-midi pour pouvoir passer la soirée et le week-end avec sa fiancée, Aurore, tout ça pour apprendre qu'une gratte-papier insipide l'avait importunée et qu'elle avait décidé que Sixte devait laver son honneur dès son arrivée à Paris. En temps normal, il aurait réagi au quart de tour et aurait été prêt à affronter dix journalistes pour protéger Aurore, mais Sixte se sentait las. « Pourquoi dois-je voler au secours de la dame offensée tel un chevalier servant, alors que je ne suis même même pas sûr qu'elle soit la reine de ma vie ? » se demandait-il. Après cette pensée, Sixte ne put s'empêcher de ricaner doucement, et de s'attirer ainsi les regards foudroyants des deux hommes à sa gauche, qui n'interrompirent pas leurs activités pour autant. « Eh bah mon vieux, si tu te mets à faire des métaphores aussi foireuses, t'es pas sorti de l'auberge... »

Troisièmement, eh bien… Il y avait beaucoup d'autres choses qui énervaient Sixte de Brüchner-Mallory, ce soir là. Dans le désordre, nous citerons : l'odeur de transpiration et d'urine qui imprégnait la rame de métro, la chaleur étouffante qui y régnait, le regard dégoûté qu'il avait reçu de la part de son frère en arrivant à l'appartement, son genou qui le faisait souffrir plus que d'ordinaire.  Certes, il s'était habitué  à cette douleur permanente au fil du temps, mais cela ne l'empêchait malheureusement pas de ressentir un douloureux élancement à chaque pas, comme une pointe s'enfonçant lentement dans sa rotule.

Enfin, comme un cantique céleste sortant un mort de son sommeil profond, la voix sans âme du métro annonça la station suivante, sortant Sixte de sa torpeur. Il se précipita hors de la rame sans vraiment le vouloir, bousculant deux ou trois personnes au passage.
Il emprunta les escalators, et se retrouva alors devant le dernier escalier avant l'air libre, avant la confrontation épique qui allait l'opposer à cette journaliste indélicate. Il reprit son souffle, plusieurs fois, et se mit alors à gravir les marches à l'aide de sa canne, une à une, lentement, mais pas assez pour permettre aux personnes derrière lui de le doubler. A force de vivre avec son infirmité, il avait développé une légère paranoïa qui lui faisait croire que chaque être humain sur Terre qui le rencontrait se foutait de sa gueule, même si cette personne se contentait de le doubler dans les escaliers parce qu'elle était pressée.
Une fois qu'il eut atteint le niveau de la rue, tous les muscles de son visage tendus pour ne trahir aucune émotion, il s'élança sans attendre vers le bar restaurant dans lequel il avait donné rendez-vous à la journaliste. Il entra dans le bar, et ne put se priver d'un petit sourire en coin en revoyant le lieu : brillant, étincelant même, luxueux au possible et à la fois si raffiné, si chic ! Il ne mit pas longtemps à apercevoir la journaliste : ses vêtements, sa coiffure, sa posture, tout faisait qu'elle détonnait dans ce décor si net. Effaçant le sourire de son visage, il redressa son regard et s'avança vers elle d'un pas assuré. Du moins, du pas le plus assuré que pouvait avoir un jeune homme de 21 ans épuisé avec une canne.
Revenir en haut Aller en bas
 
Rares Hoorie x Sixte de Brüchner-Mallory
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Rares Hoorie

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Olympe Graphique :: Le Temple d'Aphrodite :: Flood-
Sauter vers: